
Le 16 juin 2021, Toronto – ” Le Canada doit immédiatement mettre fin à ses agressions contre les Vénézuéliens et arrêter de tromper les Canadiens et le reste du monde au sujet de ce que ses dirigeants manigancent “, a déclaré Maria Paez Victor, porte-parole de la Campagne canadienne des Vénézuéliens et amis contre les sanctions (CCVFAS). Les sanctions ont contribué à la mort de 100 000 personnes, selon l’ancien rapporteur des Nations unies Alfred de Zayas; elles ont aussi déclenché une émigration considérable. Le New York Times a récemment établi que ces sanctions se sont avérées parmi les principaux générateurs de migrants.
La Conférence internationale des donateurs en solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens (le 17 juin 2021) est une imposture “d’aide humanitaire”. Il s’agit d’un nouveau chapitre de la vaine tentative, menée par les États-Unis depuis 20 ans, de renverser un gouvernement dûment élu. Sa véritable raison d’être est de créer un nouveau dispositif visant à démanteler le modèle de gouvernance retenu par les Vénézuéliens. Alors qu’un nombre croissant de peuples d’Amérique latine élisent des gouvernements de tendance progressiste, y compris les Péruviens, le Groupe factice de Lima est mort ; vive la Conférence des donateurs !
Cette confabulation conçue par Chrystia Freeland est une tentative à peine voilée de raviver les espoirs des barons de la finance, du pétrole et des industries minières. Ces marchands du colonialisme du XXIe siècle cherchent à faire main basse sur le Venezuela afin de cannibaliser ses nombreuses et précieuses ressources. L’une de leurs vedettes, Elon Musk, roi du lithium, a ainsi averti les gouvernements qui ne se plient pas à leurs exigences : “Nous renverserons ceux que nous voudrons bien”.
Pendant ce temps, le gouvernement Biden, par le biais de son emprise sur l’appareil international de transfert de fonds, vient d’annuler l’achat par le Venezuela de vaccins contre la COVID-19 d’une valeur de 10 millions de dollars qui devaient servir à la protection de son peuple, y compris les “réfugiés” de Freeland, et ce, en ordonnant à l’Union bancaire de Suisse (UBS) de bloquer et de saisir illégalement le versement du Venezuela. “Le message des États-Unis (et de son complice, le Canada) est clair : le système de santé mondial est une arme géopolitique qui sera déployée contre n’importe lequel de ses ennemis, réels ou imaginaires” a déclaré Pierre LeBlanc du CCVFAS.
Le Canada doit immédiatement annuler l’ensemble de ses sanctions contre l’État vénézuélien, ses fonctionnaires et ses citoyens. Le premier ministre Trudeau doit rétablir les relations bilatérales avec le Venezuela, y compris en octroyant des lettres de créance à l’ambassadeur et aux consuls généraux au Canada nommés par le gouvernement Maduro. Il doit inciter la Grande-Bretagne à libérer l’or d’une valeur de 1,8 milliard de dollars qu’elle a dérobé aux Vénézuéliens afin que leur gouvernement puisse acquérir les vaccins et les fournitures médicales nécessaires à la lutte contre le COVID-19.
– 30 –
Porte-parole :
Maria Paez Victor
Courriel : [email protected]
La Campagne canadienne des Vénézuéliens et amis contre les sanctions est un collectif de Vénézuéliens et d’amis au Canada qui s’opposent à toutes les mesures coercitives unilatérales, appelées par euphémisme sanctions, imposées à la République bolivarienne du Venezuela. Ces mesures coercitives visent à forcer un changement de régime au Venezuela contre la volonté populaire de la majorité des Vénézuéliens, exprimée à plusieurs reprises lors d’élections libres et démocratiques. La position du gouvernement canadien selon laquelle le gouvernement Maduro est illégitime n’est pas fondée sur la réalité; elle est motivée par des raisons politiques.
“Las sanciones son un crimen”.
“Les sanctions sont un crime.”